Blog du Maroc
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Que veut dire Miskine ?
Le terme « miskine » est une interjection d'origine arabe signifiant « pauvre » ou « misérable ». En français, il est utilisé pour exprimer la pitié ou la compassion envers quelqu'un, équivalant à « le pauvre ! » ou « la pauvre ! ». Par exemple, si une personne raconte une mésaventure, on pourrait répondre : « Oh, miskine ! ». Selon le contexte, « miskine » peut également exprimer une forme de moquerie ou de mépris envers quelqu'un considéré comme pitoyable. Le féminin de « miskine » est « miskina ».
Ce mot est issu de l'arabe classique « miskīn », signifiant « pauvre ». Il a traversé différentes langues, donnant « meschino » en italien et « mezquino » en espagnol, avant d'influencer le français avec le terme « mesquin ». Dans l'argot français contemporain, notamment chez les jeunes, « miskine » est couramment employé pour exprimer la pitié ou la moquerie. Par exemple : « Il a encore raté son examen, miskine. » Ce terme reflète l'influence des langues et cultures arabes sur le français moderne.
Dernières actus du blog
Jolie Rabat
Si Rabat a toujours été réputée par son manque de dynamisme. Elle offre désormais un panel d’activités culturelles et de loisirs à faire envier Casablanca, sa grouillante voisine.
Fini le temps où Rabat suivait le rythme administratif qui a toujours été le sien. Désormais, la capitale bouge et attire de plus en plus de mordus de culture, de loisirs et d’activités diverses. Parce que si la ville peine encore à se séparer de cette image de cité morte, ceux qui ont réussi à la découvrir sous son vrai visage de capitale culturelle sont désormais conscients de ce que Rabat peut offrir aux passionnés de loisirs. Entre salles de cinéma, théâtre, sports, mails ou encore restaurants, il est aujourd’hui clair que la capitale a eu besoin de quelques années seulement pour se positionner en vraie ville de plaisir et prouver sa capacité d’attirer du monde. Sa proximité avec Casablanca et cette rivalité éternelle entre les deux villes voisines lui ont permis de mettre les bouchées double et de cultiver son côté divertissant. C’est ce qui a permis de changer l’image de la ville aux yeux de tous.
Pendant des années, le Festival de Rabat, devenu par la suite Mawazine, était le seul événement culturel connu dans la ville. Les artistes invités n’étaient pas aussi connus que ceux qui se produisent aujourd’hui sur scène et la gestion était loin d’être à la hauteur. «Le fait que de grandes superstars acceptent de chanter aujourd’hui à Rabat prouve que la capitale devient une destination artistique respectable et respectée à l’échelle internationale», explique un haut responsable de la Ville. Ce dernier ne manque pas de noter que Rabat était la première ville à construire le plus grand mail du pays : le Megamall. C’était en 2005. Ce centre commercial était alors le deuxième plus grand en Afrique après celui de l’Afrique du Sud (avant l’ouverture du Morocco Mall à Casablanca). Mega-Mall Rabat est connu pour ses espaces de divertissement et de loisirs, à l’instar des grands centres commerciaux des villes européennes, ce qui justifie son succès incontestable auprès des publics Rbatis.